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Thursday, November 23, 2017

Marché d’esclave en Libye : tués, leurs organes parviennent néanmoins en Europe



Les africains “découvrent” enfin maintenant le drame horrifiant et macabre du “marché des esclaves en Libye”. Ce trafic qui existait depuis des décennies, non seulement en Libye , mais dans tous les pays où transitent les migrants à savoir, l’Egypte, la Tunisie, L’Érythrée , L’Éthiopie, le Soudan…Se disant à la recherche de l’eldorado, la jeunesse africaine se retrouve en esclavage en plein 21ème siècle dans son propre continent.

Mais, heureux êtes-vous si vous vous retrouvez “vivant” en esclavage

Horrible mais tristement vrai ! le drame n’est pas un problème qui nous ait tombé sur la tête du jour au lendemain. Ce trafic qui n’est en rien nouveau, est organisé et bien structuré à travers des décennies ,  avec des tentacules inimaginables. L’une de ces tentacules est le “trafic d’organes prélevés sur des migrants”.

Quand l’africain se révèle être un loup pour son frère africain.

En Egypte, durant le mois d’août 2017, trois médecins, quatre infirmières, trois employés d’hôpital et deux intermédiaires ont été arrêtés dans le cadre d’une opération menée contre le trafic d’organes d’êtres humains. Certaines personnes ont été arrêtées « alors qu’elles étaient en train d’opérer un homme pour lui prélever un rein et une partie du foie dans un hôpital privé » du gouvernorat de Gizeh, au sud du Caire, en échange de 10.000 dollars (8 500 euros), ont précisé les autorités égyptiennes.
Il s’agissait d’une enquête qui concerne le trafic d’organes prélevés sur des migrants. Dans certains cas, des migrants ont été forcés d’accepter un prélèvement d’organe pour payer leurs passeurs. Dans d’autres cas, des migrants subsahariens ont carrément été tués pour prélever un maximum de leurs organes. Cette pratique n’est pas neuve. En décembre 2011, l’ONG Coalition for Organ-Failure Solutions avait recueilli le témoignage de 57 Soudanais demandeurs d’asile affirmant avoir été victimes de ce racket d’un genre particulier. Certaines femmes et jeunes filles sont simultanément victimes de la traite sexuelle, puis de celle des organes. Les différents témoignages convergeaient pour affirmer que c’est en Egypte que se faisaient les prélèvements d’organes.

Si les réfugiés sans sous ne gagnent pas l’Europe, en revanche, leurs organes y arrivent

En juillet 2016, dans “Le Daily Telegraph” , un trafiquant d’êtres humains repenti a confié à un responsable italien que les réfugiés qui ne peuvent pas payer leurs passeurs sont vendus pour leurs organes. Selon la chaîne Al-Alam, un rapport publié juillet 2016 à Rome, capitale de l’Italie, a levé le voile sur cet acte sinistre raconté par un trafiquant érythréen du nom de Noureddine Atta.
Interpellé en 2014 en Italie, selon ce rapport, Atta est le premier témoin étranger à bénéficier de l’immunité judiciaire italienne en échange d’informations sur le trafic d’êtres humains. La police italienne, en se servant des informations obtenues d’Atta, a pu mettre la main sur plusieurs trafiquants d’êtres humains, de drogue et d’armes.
Le Daily Telegraph a précisé que les migrants qui n’ont pas les moyens de payer leur transit vers l’Europe sont vendus aux trafiquants d’organes 15 000 euros par tête soit .
Selon le témoignage d’Atta, la grande majorité des trafiquants d’organes sont des Égyptiens, qui revendent les organes des migrants, leurs frères africains.
La police italienne a démantelé une bande de trafiquants connue sous le nom de Petit Groupe de Rome. Il était composé de 25 Érythréens et de 12 Éthiopiens, assistés par deux Italiens. Une parfumerie à Rome leur faisait office de chambre d’opération. 1 525 000 euros y ont été découverts.

Vendus, tués et utilisés pour la vente d’organes, c’est la terrible révélation d’un repenti :

“Parfois les migrants n’ont pas l’argent pour payer le voyage qu’ils ont effectué, ni personne à qui s’adresser pour payer le voyage en mer. Et alors, il m’a été raconté que ces personnes qui ne peuvent pas payer leur voyage veinent consigner à des Égyptiens qui les tuent pour prélever les organes et les revendre en Égypte pour une somme de 15 mille dollars. Les Égyptiens reçoivent des instruments pour prélever les organes et les transporter dans des sacs thermiques.”
Nuredin Atta Wehabrebi, un trafiquant d’êtres humains repenti,
“Comme l’a su bien le dire Stendhal, “Je crois que tout malheur ne vient que d’erreurs et que tout bonheur nous est procuré par la vérité ; faisons donc tous nos efforts pour connaître cette vérité” qui concerne les acteurs de ce “scabreux et macabre et inhumain business.”

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